Un soir au château...
Au château Taimani !
Le deuxième jour de l'Eid
Hélène a été invité chez Shaffik (ami et employé de la société Gulestan). Et hélène est vraiment une fille super chouette car elle m'a proposé de l'accompagner. J'ai hésité au début car je peux ête timide. Mais Hélène a insisté. Elle me connait bien!!
La fête de l'Eid
C'était le 13 octobre... jusqu'au dernier moment nous ne savions quel jour cela tomberait, tout est question de calcul savant pour connaitre quand les musulmans vont fêter l'Eid. Cette fête célèbre la fin du ramadan. Pendant trois jours, tout le monde se rend visite. On mange du matin au soir... Le sourire est sur tous les visages et les beaux habits également au rendez-vous. Car le premier jour de l'Eid, chacun se vêtit de son plus bel habit. C'est d'ailleurs à cette occasion, que les tailleurs de Kaboul confectionnent le plus grand nombre de Kawar chemise (vêtement traditionnel).
Premier jour d'Eid, une petite fille porte une belle robe jaune
Ce jour ensoleillé, nous en avons profité Hélène, Louis, Nicolas et moi pour faire une ballade à Kaboul. Jérôme, quant à lui surf au sri lanka...
Tout a commencé par la visite des chevaux de Louis.
La ballade s'est poursuivie sur les vestiges de la muraille de Kaboul ... Kaboul a aussi sa muraille de quelques kilomètres
Alors la maison est au fond à gauche après la maison rose.
Les jardins de Babur.
....de retour
Comment dire... je crois que j'ai boudé un peu ce blog :-)) Comment vous dire tout ce qui s'est passé, je crois que je vais faire un bric à brac des moments et des nouvelles rencontres.
En parlant de nouvelles rencontres, je vais me casser vivre chez Jérôme et Louis (je vous les présenterais), pour 15 jours et ensuite .... vacances à katmandou. Eh oui Eli devine qui vais-je retrouver??? Bingo notre jéjé... je lui concocte des vacances : 4 heures de marche par jour et moto, cette fois-ci il ne mettra pas deux jours à savoir démarrer une moto puisque je serais là!! Je sens que l'on va bien se poêler et je l'entends déjà râler:-)) Pour y aller, je m'arrête à New Delhi pour emprunter les voies terrestres jusqu'à Katmandou. Que de souvenirs vont ressurgir!
Et ce sont des vacances qui vont être les bienvenues mais qui aussi décale encore mon retour, désormais je ne fais plus de prévision...
Les récents événements nous mettent un peu plus sous pression et disons que pour ma part cela a mis en stand by mon reportage sur les femmes policières... explication.
29 septembre : mon réveil sonne il est 6h, j'ai dormi chez Jérôme. (Petite parenthèse : Jérôme et Louis viennent de créer leur boite de prod, de consulting et de trek sur kaboul. Et comme le monde est petit : Jérôme c'est aussi le frère de Maurween, qui a travaillé dans la même boite de prod que moi, et qui est aussi la copine d'une copine. Vous m'avez suivi!!)
Donc en ce matin du 29 septembre, j'ai embauché pour la seconde fois jérôme pour m'aider lors d'un tournage (le premier ce fut un levé de soleil). Nous sommes à Taimani street (un peu dan sle pâté) quand nous entendons un gros boum. Sans être plus alarmés, nous prenons le taxi direction Académie de police. Le tournage du jour : suivre une étudiante en train d'apprendre à tirer sur un site militaire. Ce tournage a bien entendu demander des autorisations de tournage.
Nous arrivons à l'académie et apprenons la triste nouvelle : un car de flic s'est fait grillé juste à côté de chez moi.
Baaristan cinema lieu de l'attentat
Résultat : nous qui devions prendre un bus de flic pour nous rendre sur le site militaire... et bien queneuneu!! Le cours est d'ailleurs annulé. Jérôme et moi, nous nous retrouvons dans le bureau du général, responsable de l'académie, qui m'annonce qu'il ne souhaite plus que je vienne filmer à l'académie... ahhhhh!!!! non pas ça!!!! j'ai encore deux séquences à tourner!! Mais ici tout est question de conjecture alors pas d epanique, il faut laisser reposeer ces tristes événements sauf que voilà deux jours plus tard rebelote!!
Mais aujourd'hui je relance tout doucement et je me consacre aux films institutionnels pour le consortium des ong.
Maintenant finis le blabla... petite séquence photos en vric vrac
Tournage du levé du soleil, J. tente de se réchauffer dans le sac à pied!!
Doudou fait aussi parti de l'équipe de tournage!!
Nous avons pu observer du haut du plongeon : un homme faisant son entrainement de kung fu dans la piscine olympique russe, désormais un vestige.
Tournage d'un film institutionnel avec Marouf et Najid, enfants travailleurs des rues. Marouf est le reporter et Najid l'enfant travailleur.
Chez Najid, son frère et ses soeurs.
Pas partie
Changement de pogramme, je ne suis pas partie avec Mél à Yawkaulang. Mais Mél n'est pas non plus partie seule. Elle s'est rendue là-bas avec les volontaires de Solidarités, des organisateurs du festival agricole.
La préparation des films institutionnels est la raison de mon non-départ. Depuis deux jours, j'interviewe les enfants-travailleurs dans les rues qui ont été recueillis par les ONG. Je fais une petite collecte d'infos sur leurs conditions et tout et tout...
Je profite de ce bref texte pour vous conseiller, pour ceux qui veulent voyager un peu, de regarder le film "Baraka" et dans un autre genre moins "joli", le film "The road to guantanamo", il y a des scènes réalisées à Kaboul.
N'hésitez pas non plus à cliquer de temps en temps sur les albums, pour certains, j'y ajoute des photos au fur et à mesure.
Merci pour vos mails et bisoux
Du 20 août à aujourd'hui...
Que dire de ces 10 jours passés? Mél et moi, avons mis en route d'autres projets et avons passés notre temps essentiellement à l'atmo...
notre éternel bureau...
Grâce à Mél, nous repartons sur les routes dans quelques jours, toujours dans la région de Bamiyan, à Yawkaulang plus précisément, c'est un petit village qui se situe après la ville de Bamiyan... 13 heures de route non stop. Elle a vendu un sujet sur le festival de l'agriculture et de la patate:-)
Mon retour en France se trouve toujours un peu plus décalé... Merci Flo de penser fortement à moi quand tu iras au match de rugby:-)))!!!
Band-e-amir
Nous ne partirons pas de Bamiyan sans voir le site de Band e amir. Selon la légende, Ali le prophète aurait construit une série de barrages, qui aboutissent aux célèbres 5 lacs suspendus de Band e amir (le barrage de l'émir) dans le Hazaradjat. Dans un paysage montagneux, à peu près désertique, ces successions de lacs à l'eau d'un bleu profond contraste avec les sols ocres ou rougeâtres, et constituent un ensemble très joli, je ne vais pas employer les adjectifs "extraordinaire" ou "magnifique", ce qui a déjà choqué certain. Bref, je fais parti des 0,99% de personnes qui n'ont pas été méga époustouflé par ce paysage... Mais c'est à voir.
A notre arrivée nous ne résistons pas à se payer l'affiche en faisant une petite virée de pédalo.
Avec notre interprète et...
Après la séance pédalo, je veux à tout prix voir le couché de soleil sur les autres lacs. Un chemin en haut de la colline permet de s'y rendre et d'avoir une vue surplombante. Il faut soi-disant 30 minutes pour y accéder.
Non, il ne faudra pas 30 minutes afghanes mais bien plus... du coup nous sommes pris par le temps et devons rebrousser chemin. Demain matin, c'est décidé levé à 5h!
Nous dormons dans une chaikhana (un salon de thé)... dormir est un bien grand mot! Il fait 0° et je n'ai pas de pull... Mél a piqué celui du traducteur.
Lendemain matin, je suis la première debout. La lune se couche, le soleil se lève.
Avant de partir, je veux voir les autres lacs. Nous nous y rendons en voiture par un autre chemin, qui nous mène en bas et non en haut (comme le chemin de la veille). Arriver à destination il nous faudra jumper sur quelques cailloux.
Enfin jumper... par pour tout le monde même pouilleuse Mél fait sa petite princesse ! Mohammad lui déplacera les cailloux pour que Mademoiselle ne risque pas de se mouiller ses petits petons !
Au final nous voyons...
Malgrè ce joli paysage, qui incite à la flânerie on ne traine pas car 10 heures de route sont en perspectives. Retour sur Kaboul.
Bamiyan et tournage
Environ 230 kms séparent Kaboul de la ville de Bamiyan (région du centre). Nous effectuons ces 230 kms en 8 heures sans embûches en tout genre (c'est-à-dire rencontre avec les talibans, crevaison, panne d'essence, chute dans un ravin, etc...). 230 kms en 8 heures équivaut donc à une moyenne de 30 kms/h. Cette information n'est pas pour vous faire penser que les afghans sont très très prudents sur les routes (loin sans faut), elle laisse juste imaginer l'état de la route... des gros trous, des gros trous toujours des gros trous rien que des gros trous...
Nous faisons entière confiance aux chauffeurs (on a pas trop le choix entre nous), ils éteignent la musique dans les endroits craignos pour moins se faire remarquer. Quant à moi, je me cache sous mon voile jusqu'au nez.
La route, bien qu'elle soit difficile (mais pas plus qu'une piste camerounaise ou cambodgienne), fait un bien fou, une nouvelle bouffée d'oxygène pour Mél et moi. Le besoin de découvrir les contrées afghanes devenait en effet pressant. Nous voici donc aux trousses des montagnes et vallées où notre voiture devient un électron infiniment petit. Un électron qui nous mènent aux portes du moyen âge. Les grands pères aux belles barbiches, façon barbe à papa, ramassent le foin à la main dans les champs. Les enfants, eux, prennent leur cour d'équitation à dos d'ânes, le trop et le galop sont bannis, et le manège a des allures de champ de bataille de foin.
Après ces nouvelles images plein la tête, nous débarquons à 20h dans un "boui boui". Il surplombe la ville et offre une vue splendide sur les béants trous des défunts bouddhas géants.
Nous changerons d'hôtel le lendemain, pour aller à la guest house de notre interprète. Ce lieu va être le lieu d'un concours de pouillerie entre mél et moi : toujours les mêmes fringues, pas de douche, un ou deux lavages de dents, quelques coiffage de cheveux et surtout pas de lavage (nous attendons les dreads!!).
Le tournage sur la mollah s'étale sur deux jours, nous filmons à tour de rôle. Les séquences se déroulent à l'hopital de Bamiyan (où elle exerce le métier de sage femme) et dans son village de la vallée d'Azhdahar.
Mélanie filme la mollah effectuant ses albutions.
Quant à moi, j'aurais le plaisir d'interviewer le mollah du village, nommé Shaik Haidar, son of Mohammad ibrahim.